Quelle étrange soirée que celle qui se prépare le 10 juillet 2011 aux Combustibles ! En effet, SONNY SIMMONS, jazzman mythique de 78 ans viendra enregistrer en live une partie de son futur album, un projet noise/drone couplé au jazz. Le Sieur joue du cor anglais et s’associe pour ce nouveau projet au MOKSHA SAMNYASIN, collectif créé pour l’occasion, avec en son sein quelques acteurs de la scène stoner parisienne (Membres de BLAAK HEAT SHUJAA, ALCOHSONIC…). Une soirée entre déconstruction free jazz et passage psychédéliques irrésistibles !
Aux Combustibles, 14 rue Abel, 75012 Paris, métro Ledru Rolin ou Gare de lyon. Début 20 heures !
Préventes 10 euros, sur place 12 euros :
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SONNY SIMMONS and MOKSHA SAMNYASIN - ENREGISTREMENT PUBLIC
Sonny Simmons, le Prophète du XXVème siècle, a participé à toutes les révolutions musicales. En 1949, il entend Charlie Parker, sa voie est tracée : il jouera du saxophone alto. A la fin des années 50, il est déjà au-delà du be-bop et ses premiers enregistrements deviennent des pierres angulaires du free-jazz. Il est sur scène avec les figures mythiques de l'époque : Sonny Rollins, John Coltrane, Eric Dolphy. Il s'établit à Woodstock en 1968 et lance la première édition d'un festival qui changera la face du rock l'année suivante... Dans son studio au cœur de Manhattan, il jam avec Hendrix. Depuis les années 70, entre ses errances - la rue, la déglingue aux côtés de Marvin Gaye, Gregory Corso, - et ses multiples résurrections, il expérimente avec ténacité, multipliant sur scène les batteurs, les cordes, les claviers, et dans la mouvance free rock des années 2000, flirte déjà avec les guitares électriques à New York. Mais très tôt également sa musique est parcourue par un courant mystique qu'il explore avec son autre instrument de prédilection, le cor anglais, et c'est sous l'influence d’Ustad Bismillah Khan qu'il produit quelques grands trips qui l'entraînent vers un Moyen-Orient et une Inde fantasmés, méditatifs, ascétiques. Cette tension se résout avec cette première apparition du groupe Moksha Samnyasin, soit la rencontre de cette figure délirante, de la pulsation stoner psyché de Thomas Bellier (Blaak Heat Shujaa) et Sébastien Bismuth (Alcohsonic), et du sitar de Michel Kristof. Jams métalliques, blues renégat, démolition du free jazz, démence tribale du cor anglais propulsé par les tablas, océans de reverb : Moksha Samnyasin s'aventure sur tous les territoires que l'on voudrait interdire, avec le son pour religion. Ce happening sera enregistré pour les besoins d'un quadruple album qui sera dévoilé à la fin de l'année.
Du son à écouter, ici!!
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